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Michael Gaymay effectue le relevé dimensionnel du chaudron d'un francilien par mesure laser pour un maximum de précision. |
Michaël Gaymay supervise une équipe
de huit contrôleurs qualité-fabrication dans les ateliers de chaudronnerie. Leur rôle :
vérifier que les dimensions et les soudures des chaudrons sont conformes aux
exigences de la SNCF.
En tant que superviseur qualité, il est le représentant
du client auprès de l’équipe de production. Il a aussi la connaissance des
normes européennes, internationales et françaises.
"Il faut 45 heures pour contrôler les
dimensions et les soudures de chaque véhicule, l’équivalent de 10 % du
temps de production."
Le chaudron, c’est la structure
métallique du véhicule, la "boîte" du train. Il correspond à la
première étape de fabrication. Pour le réaliser, les chaudronniers soudent
plusieurs sous-ensembles d’acier qui arrivent déjà bâtis : le châssis, les
bouts, les faces, le pavillon…
Les contrôleurs sont aussi chargés
d’inspecter les défauts visuels du chaudron, on parle de "planimétrie".
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Zoom sur un chaudron, sur lequel on voit les points de chauffe : une oeuvre d'art n'est-ce pas? |
Cette étape est importante
car toute déformation de structure ressortira une fois la caisse peinte. La
détecter en chaudronnerie, c’est éviter les reprises ultérieures.
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Chaudron de Francilien |
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Travail du métal sur la structure du train |
Parmi tous les services où j’ai
travaillé chez Bombardier, c’est la chaudronnerie que je préfère. J’aime l’acier,
son bruit quand il est travaillé, la transformation des métaux… Ces métiers
sont durs, mais comme dans tous les métiers de force, il y a beaucoup de
solidarité entre opérateurs.
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Travail d'équipe pour ajuster les tôles du chaudron |
Qu’est-ce qui vous rend fier ?
Le "made in France"
et la qualité de nos produits. Les véhicules actuels sont beaucoup plus
sécuritaires, confortables et design que les anciens. On observe au fil des
années que l’épaisseur des matériaux s’affine, mais que ceux-ci
deviennent de plus en plus résistants.
Comment devient-on contrôleur qualité en chaudronnerie ?
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Michael Gaymay aux commandes avec son outil de mesure au laser |
J’ai obtenu le diplôme d’inspecteur
international en soudage, le 237ème français. Ceux qui le détiennent
sont des experts en inspection, je suis aussi certifié en contrôles non
destructifs, autrement dit en techniques permettant de vérifier la qualité des
soudures sans détériorer la pièce.
Crédits photos Samuel Dhote
Crédits photos Samuel Dhote
Un métier passionnant
RépondreSupprimerEn effet !
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