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Stéphane Drapier a 14 ans de métier chez Bombardier |
Stéphane Drapier anime une équipe de douze monteurs-soudeurs pour le Francilien.
Cette équipe de
spécialistes façonne les chaudrons ou « carrosseries » des 9 types de
véhicules qui seront par la suite équipés et aménagés.
"Nous n'avons pas le droit d'être approximatif.
Imaginez la pression exercée sur un train quand il passe dans un tunnel ou quand il croise
un autre train."
Quand j'ai dû choisir mon orientation professionnelle, je voulais faire de l'alternance pour commencer à travailler tout en apprenant un métier. Mon oncle travaillait chez Bombardier dans l'atelier de peinture.
Une opportunité s'est présentée sur le site, qui en plus tout près de chez moi, et j'y suis maintenant depuis 14 ans.
La bonne réputation de Bombardier a beaucoup pesé sur ma décision.
L'apprentissage a été la clé de la réussite pour vous ?
Il est vrai que la pratique est de loin le meilleur moyen de progresser et de maitriser les gestes. Il n'en reste pas moins qu'une bonne formation de base est indispensable pour ce métier technique.
Point de soudure sur un chaudron de véhicule. |
Repères sur les faces du Francilien. |
J'ai appris la résistance des matériaux, comment les associer, les différents types de soudures, les tolérances de température et bien entendu comment les réaliser.
La structure du Francilien répond à des normes très strictes de robustesse. Ici la "cathédrale" où on érige les véhicules. |
Nous n'avons pas le droit d'être
approximatif. Imaginez la pression exercée sur un train quand il passe dans un
tunnel ou quand il croise un autre train. La structure et les soudures
doivent être des plus robustes pour assurer le meilleur niveau de sécurité
possible pour les passagers.
Vous animez une équipe, comment cela se passe?
Dans mon groupe, on est 12 personnes. On se réunit tous les matins pour décider du travail de la journée, faire le point sur les projets en cours et discuter d'éventuels problèmes rencontrés la veille. Notre équipe assemble les sous-ensembles sur le châssis, c’est-à-dire les faces en passant par les bouts et pavillons. On travaille de manière entièrement autonome, ce qui renforce les liens entre les différents membres de l'équipe, et permet ainsi d'être très efficaces.
Vous animez une équipe, comment cela se passe?
Dans mon groupe, on est 12 personnes. On se réunit tous les matins pour décider du travail de la journée, faire le point sur les projets en cours et discuter d'éventuels problèmes rencontrés la veille. Notre équipe assemble les sous-ensembles sur le châssis, c’est-à-dire les faces en passant par les bouts et pavillons. On travaille de manière entièrement autonome, ce qui renforce les liens entre les différents membres de l'équipe, et permet ainsi d'être très efficaces.
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